26 Janvier 2012 : Valbuena pas pressé de quitter l'OM...

Meilleur passeur du championnat avec 10 offrandes, Mathieu Valbuena réalise une saison de bonne facture. Pourtant, tout n’a pas été rose pour le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille. Considéré comme un simple remplaçant lors des premiers mois de la saison 2011/2012, l’international tricolore a su redresser la barre pour redevenir un des piliers du secteur offensif phocéen.

Dans un entretien accordé au site officiel marseillais, le natif de Bruges donne la raison de son retour en forme ainsi que celui de son équipe. « Le match déclic, c’était contre Paris (3-0), il a fait énormément de bien pour le collectif. Ça nous a donné beaucoup de confiance avec Dortmund qui est venu se greffer ensuite. Et personnellement, le fait d’avoir marqué en Allemagne m’a aussi donné beaucoup de confiance et m’a permis d’enchaîner avec des buts et des passes décisives. Depuis deux ans, je progresse en matière de stats. Je sais que je suis jugé là-dessus et qu’on sera exigeant avec moi. C’est pourquoi je donne toujours le maximum. Ça marche bien pour moi en ce moment, car j’ai aussi beaucoup épuré mon jeu, j’ai beaucoup muri. À moi de continuer dans cette voie désormais. »

Revigoré, Valbuena espère désormais que son état de grâce permettra à son club de retrouver très vite le podium, voire plus si possible. Mais après ? Lié à l’OM jusqu’en 2014, le milieu de terrain sera-t-il enfin tenté par une nouvelle expérience après avoir failli mettre un terme, pour la deuxième fois sous l’ère Deschamps, à son histoire d’amour avec Marseille ? « Quand je suis arrivé à Marseille, je savais que c’était le club qui correspondait le plus à ma personnalité. C’est une ville qui aime et qui vit le foot comme une religion avec les avantages et les inconvénients que cela suscite : c’est un club exigeant, très populaire et médiatique. J’ai toujours été un passionné et j’adore ce club. Je m’y suis attaché au fil des années. Et j’espère y vivre encore de belles années et de donner des titres aux supporters. (…) Forcément, l’étranger m’intéresserait plus, mais on n’y est pas encore. Loin de là. »