31 Juillet 2008 : Valence : la tentation Eto'o

Selon le quotidien espagnol As, Samuel Eto’o serait dans le viseur des dirigeants de Valence. Et ce, en cas de départ de ses deux vedettes David Villa et Daniel Silva, deux des joueurs les plus sollicités en Europe. Le vice-président du club, Fernando Gomez s’est investi d’une mission importante pour l’avenir du club : garder les fabuleux duettistes de l’Euro 2008.

Bien évidemment, une telle optique mettrait un terme aux velléités d’accueillir l’avant-centre du Barça plutôt en « reconsidération » chez les Blaugrana. D’autre part, Fernando Gomez a reconnu que sans « liquidités fraîches », il serait impossible de recruter l’attaquant phare des Lions indomptables. Est-il réellement envisageable qu’un joueur du calibre du Barcelonais rejoigne un club qui n’est plus que « l’ombre diaphane » de l’équipe double finaliste de la ligue des champions en 2000 et 2001 et vainqueur de la coupe de l’UEFA en 2004 ? La relative déliquescence de Valence empêche le commun des amoureux du football de voir Eto’o troquer son beau maillot Blaugrana pour celui, sacrément éclaboussé, de la ville fondée par l’Empire grec.

Quel avenir pour Eto’o et le tandem magique de la Roja ?

Où va donc rebondir l’énigmatique Samuel Eto’o ? Va-t-il poursuivre sa carrière dans la cité catalane, ou reverra-t-il ses émoluments à la baisse afin de ne plus faire reculer les plus grands clubs européens désireux de l’engager ? Et quid des deux artistes de Valence ? Prendront-ils le risque d’évoluer une année supplémentaire dans un club en proie à la crise constante ou iront-ils chercher fortune dans des clubs à la mesure de leur talent ?

Quant aux dirigeants Valencians continueront-ils de faire la sourde oreille au regard des sommes proposées pour leurs deux « pépites » (notamment les 22 M€ de l’Atletico Madrid) ? Avec les difficultés financières qu’ils connaissent aujourd’hui, il est probable qu’au moins un des deux joueurs quitte le club. Comme il paraît peu envisageable qu’Eto’o signe à Valence et à un degré moindre… à Lyon.