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Deux visages. Depuis le début de la saison, Nilmar (25 ans) alterne le très bon avec le Brésil (6 buts en 4 matches) et le très moyen avec son nouveau club de Villarreal. Débarqué au Madrigal lors du dernier mercato estival, l’international auriverde tardait à justifier les 14 M€ investis par le sous-marin jaune. Jusqu’à hier, les observateurs du football espagnol le considéraient comme un flop retentissant.

Seulement, ce dimanche, le natif de Bandeirante s’est réveillé. Il a retrouvé son instinct de buteur pour mettre son club sur la voie du succès face à Valladollid (3-1, 11e journée). Son doublé inverse désormais la tendance et son bilan est plutôt correct (3 buts en 8 apparitions en Liga). À peu de choses près le même que celui de Karim Benzema, qui a coûté bien plus cher au Real Madrid.

Cette résurrection est une belle leçon. Son entraîneur Ernesto Valverde lui a laissé le temps de s’adapter tranquillement au football espagnol. Il lui a fait confiance, sans le brusquer en lui accordant toujours du temps de jeu malgré un rendement moyen. Une peine que l’Olympique Lyonnais ne s’était pas donnée en 2004/05 alors que les qualités naturelles de l’attaquant étaient évidentes.

Aujourd’hui, après des passages réussis au pays aux Corinthians de Sao Paulo (7 buts en 31 rencontres) et à l’Internacional Porto Alegre (35 buts en 78 rencontres), il est fin prêt à cartonner sous le maillot de Villarreal. Histoire de conquérir l’Europe, avant de s’attaquer au monde en Afrique du Sud avec la Seleção. Il fallait s’y attendre, les couleurs or du club valencian lui rappellent sûrement celles de son Brésil chéri.

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