14 Septembre 2007 : Wenger n'abandonnera pas Arsenal pour un autre club

Arsène Wenger a juré fidélité et amour au club d’Arsenal jusqu’à la fin de sa carrière. À 57 ans, le manager français vient de renouveler pour trois ans ses noces avec le club anglais, ce qui porte son contrat jusqu’au terme de la saison 2011.

Approché à plusieurs reprises pour prendre la direction des équipes nationales française, et anglaise, le manager français a refusé d’abandonner sa dulcinée londonienne, même pour le plus prestigieux des prétendants. Au Daily Mail, il invoque toute l’étendue de son amour à Arsenal, et le privilège des relations de communication qu’il entretient avec ses dirigeants « Je suis arrivé à une étape dans ma carrière où je ne veux être associé à n’importe qui d’autre. C’est comme un mariage, vous avez besoin d’engagements clairs dès le début, et vous avez la liberté de les accepter ou non. J’ai besoin de la totalité des responsabilités techniques, peut-être d’autres aiment partager cela. Mais pour moi, il est important de tenir les rênes ».

Mais la réciprocité et le respect des engagements dans une relation, tiennent souvent à la confiance, et l’expérience des deux partenaires. C’est cette loyauté qu’Arsène Wenger a trouvée chez David Dein, quand il a pris la tête du club en 1996. Dein n’est plus le boss d’Arsenal, mais l’empreinte laissée dans la définition du fonctionnement du club, est le gage qui a poussé l’Alsacien à rempiler, même si cela n’a pas toujours été la lune de miel.

« J’ai rencontré ce club au bon moment de ma vie. J’étais assez mûr pour donner ce que j’avais appris. J’ai eu des périodes difficiles au début, mais le club était toujours derrière moi. J’ai eu la liberté de travailler avec mes idées ». Et de conclure au Daily Mail « J’ai eu l’appui du club et des fans. C’est le plus grand luxe dans le travail. J’ai toujours regardé vers le futur, et jamais en arrière. Nous essayons de faire l’histoire qui appartient aux gens qui aiment le club. Nous essayons de gagner cette deuxième partie de l’histoire, avec la bonne philosophie de jeu ».

Nous l’avons compris, la fidélité de Wenger à Arsenal n’a pas de prix, même s’il est toujours difficile de se projeter en football, nul doute qu’ en 2011 si Wenger ne prend pas sa retraite, un projet national ne serait peut être pas pour le déplaire.