18 Février 2009 : Wigan : la dernière chance d'Olivier Kapo

La fin du cauchemar se rapproche-t-elle pour Olivier Kapo ? Le Français a clamé son mal-être durant de longues semaines, espérant un départ lors du mercato hivernal. « Je ne me suis jamais senti à l’aise à Wigan. J’aimerai être prêté pour la seconde partie de la saison, même en France. J’ai hâte de relever de nouveaux challenges. Si je reste à Wigan, je vais connaître une saison blanche. Je traverse le moment le plus dur de ma carrière. Je n’ai que 28 ans, je peux encore évoluer au plus haut niveau », avait-il confié au cours du mois de janvier. Malheureusement, malgré quelques appels du pied en direction de la Ligue 1, personne n’est venu le chercher.

Mais la solution miracle pourrait bien venir de... Wigan. En effet, son entraîneur Steve Bruce a confié au Wigan Evening Post toujours compter sur l’attaquant français. « Je pense qu’Olivier est déçu de la manière dont se déroulent les choses. Mais je me souviens des cinq buts qu’il a marqués en 11 matches à Birmingham pour moi (NDLR : la saison dernière), et il comptabilise 10 sélections. Cela ne se passe pas bien pour lui ici, mais j’ai toujours de l’espoir. » Voilà qui peut rassurer pour un temps l’ancien Auxerrois, qui, depuis son départ de Bourgogne, a changé de club lors de chaque intersaison.

Avec 7 titularisations et aucun but inscrit, Kapo vit très mal son aventure chez les Lactics, d’autant plus que les supporters l’ont pris pour cible de leurs quolibets. « Je sais qu’une partie de la foule s’est retournée contre lui à cause de la manière dont il joue. La plupart des supporters ne l’ont pas vu bien joué. Mais tu ne comptes pas 10 sélections si tu n’as aucun talent », le défend Steve Bruce. Pourtant, c’est bien ce dernier qui n’a pas donné suffisamment à Kapo le temps de s’exprimer. Ce qu’il semble décidé à faire durant la deuxième partie de saison. « Il va certainement rentrer dans la rotation pour samedi. Avec Mido indisponible, il entre dans ma réflexion », a ajouté le manager de Wigan. Au Français de mettre désormais tout le monde d’accord.